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Joyce Weiland

En fin de semaine j'ai découvert une artiste que je ne connaissais pas mais dont je reconnais sa grandeur. Une femme qui a su s'affirmer et prendre sa place dans le milieu des arts à une époque où ce cercle n'appartenait pratiquement qu'aux hommes. Une artiste qui par sa créativité s'est visiblement démarquée en faisant preuve d'authenticité.


( Célébration ) 1987, peinture à l'huile, feuilles d'or et d'argent, feuilles métallique argentée et cuivrée, et poudre scintillante sur tolle.
( Célébration ) 1987, peinture à l'huile, feuilles d'or et d'argent, feuilles métallique argentée et cuivrée, et poudre scintillante sur tolle.

Le Musée des beaux-arts de Montréal rend un vibrant hommage à la créativité radicale de l'artiste Joyce Wieland (1930-1998), par cette exposition d’envergure il nous amène à (re)découvrir l’une des artistes canadiennes les plus influentes et avant-gardiste de son époque.


C'est une première rétrospective consacrée à l’artiste depuis près de quarante ans, et elle se veut aussi la plus complète. Elle lui donne une place qu'elle mérite comme étant une figure dominante de l’art et du cinéma du 20e siècle sur la scène internationale. Elle dresse à travers ses oeuvres un portrait d’une carrière qui s’étend sur plusieurs décennies. À cœur battant réunit plus d’une centaine d’œuvres allant du dessin à la peinture, en passant par le collage, le cinéma, l’art textile, la gravure et l'assemblage de différents matériaux. L’exposition met de l'avant les préoccupations qui orientent son cheminement artistique, dont son engagement pour le féminisme, la justice sociale et l’environnement.


Cette exposition est organisée par le Musée des beaux-arts de l'Ontario, en collaboration avec le Cinémathèque québécoise pour le côté cinématographique et le Musée des beaux-arts du Canada qui a prêté plusieurs oeuvres majeures de l'artiste.


Pour faire une brève biographie, née à Toronto le 30 juin 1931 et décédée le 27 juin 1998, Joyce Weiland est une artiste-peintre, lithographe et réalisatrice. Polyvalente elle s'adonne à la peinture au collage et aux assemblages. De 1962 à 1971 elle s'installe à New-York en compagnie de son conjoint l'artiste-peintre Michael Snow où elle réalise des films expérimentaux. Les thèmes de ses oeuvres touchent le féminisme, l'écologie et la cause des peuples authoctones. Elle est la première artiste femme à avoir sa propre exposition solo au Musée des beaux-arts du Canada.


À pleine bouche
À pleine bouche

Mon attention s'est particulièrement arrêtée sur ce tableau assez particulier. À pleine bouche est une série d'estampes chantantes qu'elle a fait de rouge à lèvre avec sa bouche, où par un mouvement de 68 fois elle chante '' O Canada ''. Elle s'identifiait beaucoup à son pays et elle disait que son Canada était femme et que tout son art était lié au Canada. L'oeuvre ci-haut le démontre clairement. Elle ne semblait pas cacher son patriotisme. Après avoir vécu et créée pendant dix ans à New-York, elle revient en 1971 à Toronto sa ville natale. Elle s'inquiétait beaucoup de l'impérialisme américain. Enfin, je ne vais pas traiter davantage le sujet. Je pourrais vous parler de plusieurs autres oeuvres toutes aussi particulières et intéressantes les unes que les autres, mais je vous laisse le privilège de les découvrir par vous-même sur place.


Cette exposition dont je vous recommande fortement se termine le 4 mai. Alors si vous êtes intéressé, il faut faire vite. C'est une prestation qui vaut le déplacement. Vous y découvrirez des oeuvres magnifiques d'une artiste remarquable qui a assurément laissé sa trace dans l'histoire.









 
 
 

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